Osons faire connaissance

CHANGEONS LE TRAVAIL - OSONS LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL

Le conseil d’administration

Vincent Baud

Président du Projet 41-21 et fondateur du cabinet Master

Je m’appelle Vincent Baud. Je viens d’un village agricole de Franche comté, et après avoir été ouvrier, chef d’équipe, directeur d’usine, j’ai découvert sur le terrain la puissance et l’exigence de l’écoute des travailleurs dans le management des équipes, ce dont personne ne m’avait jamais parlé ! Cela m’a tellement passionné que je suis devenu professeur associé de management participatif à Aix Marseille Universités. C’est en intégrant la Direction des Risques Professionnels de la CARSAT que j’ai découvert la Santé et la Qualité de Vie au Travail (S&QVT). Je me suis alors rendu compte que les démarches sécurité en place en entreprise étaient souvent plus « subies »…

ANAÏS COMES

Directrice Administrative et Financière du Cabinet Master

« Convaincue qu’adopter un management centré sur l’écoute des salariés et leurs épanouissements améliorent profondément la dynamique de l’entreprise, j’ai tout de suite rejoint le Projet 41-21. Pour être au cœur de cette innovation qui propose un nouveau mode management basé sur la Qualité de Vie au Travail. »

Anaïs est Directrice Administrative et Financière du Cabinet Master, qui propose une nouvelle vision de la Santé & Qualité de Vie au Travail.

STEPHANE COUCHOUX

Avocat-Directeur associé, Co-animateur national « Fidal Impact », Responsable national Fidal Secteur « Mécénat & Fondations »

« Bien que non expert en S&QVT, j’ai souhaité rejoindre Projet 41-21, pour apporter et partager mes compétences juridiques en matière de fondations et de mécénat. Projet 41-21 porte une ambition exemplaire : répondre aux enjeux de santé, notamment mentale, des salariés avec une approche scientifique. »

Avocat-Directeur associé, Stéphane est également Responsable National de « Fidal Secteur Fondation & Mécénat », qui accompagne les entreprises dans leur politique de mécénat et co-animateur de « Fidal Impact », qui a pour ambition de replacer le droit au cœur de la démarche RSE des entreprises.

Le comité de pilotage

ANNE-SOPHIE GODON-RENSONNET

Directrice Accompagnement Social et Prévention en Entreprises chez Malakoff Humanis

« Le Projet 41-21 a retenu toute mon attention car il s’inscrit dans la continuité de l’engagement qui nous avons pris chez Malakoff Humanis : outiller les entreprises, notamment les plus petites en matière de Santé et Qualité de Vie au Travail. Un projet de qualité, co-construit entre les différents acteurs et qui fera l’objet d’une évaluation sérieuse et objective »

Diplômée de l’EM Lyon, Anne-Sophie a exercé des responsabilités chez Andersen, puis à l’institut Pasteur, avant de rejoindre le groupe de protection sociale Malakoff Humanis en 2019. Elle y anime depuis plus de 10 ans une ambitieuse politique d’études et de recherches dans le domaine de la QVT, notamment via une stratégie de services répondant aux enjeux de performance sociale. Elle est par ailleurs professeur associée au Cnam.

CHRISTELLE HALIPRE

Psychologue du travail et des organisations

« Ma mission est d’aider les dirigeants à comprendre ce qui peut rendre le travail malade car oui, c’est bien le travail qui tombe malade, souvent bien avant les travailleurs. Et pour « réussir à soigner le travail, l’écoute du travailleur est nécessaire et indispensable ». C’est pourquoi j’ai rejoint Vincent Baud et la Fondation 41-21 et que je souhaite prendre part à cette aventure humaine. »

Passionnée par la prévention des risques professionnels, Christelle accompagne depuis plus de 20 ans les entreprises vers une plus grande performance, en soignant leur organisation et leur management

MARIE-ANNE COUSIN RENIE

Directrice du programme « Prévenir et gérer l’absentéisme » chez Malakoff Humanis

« Je crois en la capacité des acteurs du projet de coconstruire et porter une démarche qui fait sens, pragmatique, utile et ambitieuse, au service de la santé des salariés et de leur entreprise. J’adore l’esprit pionnier qui nous anime. Tout était déjà là…ce qui est nouveau c’est qu’on OSE le faire pour de vrai ! »

D’abord femme de Marketing, Marie-Anne s’est orientée vers la prévention santé au travail. En 2014, elle se spécialise en management et sciences sociales et se passionne pour l’innovation sociale. Elle est Maîtresse de conférences associée au Cnam.

SABRINA YOUNSI

Directrice Générale Sud Loire Santé Travail

« J’ai rejoint la fondation Projet 41-21 car je suis en constante recherche de solutions pouvant convaincre les dirigeants d’investir dans la santé et l’écoute des travailleurs, dans le but d’améliorer la performance de l’entreprise. »

Directrice de clinique puis Directrice de service de santé au travail, Sabrina est titulaire d’un Master 2 Management des Organisations de santé.

ALEXIS CORRADI

Directeur adjoint en charge des projets de Prévention chez Expertis

« J’ai la conviction que la performance de l’entreprise et la santé de ceux qui l’animent se rejoignent par l’écoute des salariés. C’est pourquoi j’ai rejoint Projet 41-21 qui a pour ambition de proposer un référentiel né d’un projet de recherche visant une approche globale de la S&QVT. »

Ergonome consultant, Alexis est Directeur du pôle Prévention chez Expertis mais aussi chargé d’enseignement au sein du Master d’ergonomie du CNAM d’Aix-en-Provence et au sein du Master d’ergonomie facteurs humains et ingénieurs des systèmes d’information (EFHISI) d’Aix-Marseille Université.
Membre fondateur de l’association ERGOPACA.

JEAN-PHILIPPE GRIVA

Directeur Général en charge de la stratégie et développement du groupe Expertis

« Avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la santé et de la prévention au travail, j’ai toujours orienté mon engagement vers tout ce qui peut améliorer la qualité de vie au travail et renforcer la prévention. Projet 41-21 s’inscrit parfaitement dans une vision pragmatique et ambitieuse de la S&QVT que nous souhaitons porter demain. »

Jean-Philippe est notamment Directeur général du groupe Expertis et Vice-Président de Malakoff Humanis Mutuelle.

JULIEN ESPEJO

Fondateur de Family Office 1804 associés

« La lecture du livre de Vincent m’a percuté de face. Etant convaincu que la S&QVT est un moteur de croissance dans l’Entreprise, j’ai décidé de rejoindre la Fondation car ce qui fait défaut aujourd’hui c’est un référentiel : un fil d’ariane permettant d’aligner la volonté, l’action et le résultat. »

Après plusieurs années passées dans la gestion de Patrimoine, Julien a créé en 2024 Family Office 1804 Associés dont l’objectif est d’Œuvrer à une meilleure prise en compte des enjeux liés à la responsabilité sociale des entreprises, la santé et la qualité de vie au travail.

THIBAUT FLEURY

Directeur général d’Efficience – Président de Kerea et de Bossons Futé

« Ce qui m’a séduit, c’est l’opportunité d’être à l’avant-garde d’une expérimentation qui vise à améliorer le bien-être des travailleurs et à démontrer l’impact positif de telles pratiques sur la performance globale des organisations. Je ne voulais pas passer à côté d’une telle initiative ! »

Ancien athlète de haut niveau, Thibaut possède un MBA en management de la santé de l’Université Paris Dauphine / Université McGill Montréal.
Depuis près de 20 ans, il est engagé dans le domaine de la prévention des risques professionnels et l’amélioration de la qualité de vie au travail.

TUGDUAL KEROMEST

Responsable du pôle IPRP & Projets Prévention chez Prévention Santé Travail 35

« Convaincu que l’évolution du monde du travail repose avant tout sur l’écoute et l’échange, j’ai décidé de rejoindre Projet 41-21 qui a pour objectif de (re)donner du sens au travail, que l’on soit salarié ou dirigeant. »

IPRP depuis 2013, Tugdual délivre des formations en lien avec la Prévention des Risques Professionnels et accompagne les entreprises dans le déploiement de leur démarche de prévention. Depuis 2019, Tugdual encadre les préventeurs au sein de Service de Prévention et Santé au Travail Interentreprise.

Vincent Baud

Président du Projet 41-21 et fondateur du cabinet Master

Je m’appelle Vincent Baud. Je viens d’un village agricole de Franche comté, et après avoir été ouvrier, chef d’équipe, directeur d’usine, j’ai découvert sur le terrain la puissance et l’exigence de l’écoute des travailleurs dans le management des équipes, ce dont personne ne m’avait jamais parlé ! Cela m’a tellement passionné que je suis devenu professeur associé de management participatif à Aix Marseille Universités. C’est en intégrant la Direction des Risques Professionnels de la CARSAT que j’ai découvert la Santé et la Qualité de Vie au Travail (S&QVT). Je me suis alors rendu compte que les démarches sécurité en place en entreprise étaient souvent plus « subies »…

Le comité d’évaluation

SOPHIE THIERY

Consultante – Co-garante des Assises du travail

« En matière de prévention, il est temps de passer à l’action. Le Projet 41-21 propose une démarche managériale plaçant l’écoute au cœur, largement co-construite et qui s’adresse à des organisations de toutes tailles. C’est la finalité du projet qui a emporté mon soutien : sa mise en œuvre et les impacts seront évalués par un laboratoire de recherche et un comité indépendant, et le référentiel qui en sortira sera versé dans le domaine public. C’est faire œuvre utile »

Sophie a créé la direction RSE d’une mutuelle santé qu’elle a rejointe en 2016. Elle y a notamment mis en place une Chaire avec l’EHESP sur le lien entre santé et environnement. Auparavant elle a développé l’audit et le conseil en RSE au sein d’une agence de notation sociale. Au CESE depuis 2015, elle y préside la commission Travail et emploi.
En 2023 elle est missionnée pour animer, avec JD Senard, les Assises du travail qui ont donné lieu au rapport « Reconsidérer le travail » remis au ministre du travail.

BLAISE BARBANCE

Vice-président APSE (Association Pour la Sociologie de l'Entreprise) et chercheur associé au LEST (Laboratoire d'Economie et de Sociologie du Travail)

« Soutenir et m’engager personnellement dans un projet d’intérêt général, visant à améliorer la prise en compte réelle des conditions de travail dans les entreprises sous ces 3 dimensions : approche pluridisciplinaire, équilibre théorie/pratique, pragmatisme. »

Diplômé de l’IEP Paris et de l’Executive Master Diagnostic social et stratégie de changement, Blaise a été, entre autres, Responsable développement RH d’une caisse régionale Groupama, Professeur associé GRH à Aix-Marseille Université.

CYRIL COSME

Directeur du bureau de l’Organisation Internationale du Travail pour la France

« La santé au travail constitue un axe central du mandat de l’OIT en faveur du travail décent et de la justice sociale dans le monde. Les défis à relever sont connus : comment faire de la prévention des risques un véritable objet de dialogue social, une priorité de l’entreprise et un principe essentiel des organisations du travail ? J’ai retrouvé dans le Projet 41-21 les principes et les valeurs qui animent l’OIT. Je me réjouis de rejoindre son comité d’évaluation et d’y apporter ma modeste contribution. »

Cyril Cosme a rejoint le Bureau International du Travail en novembre 2014. Il était auparavant délégué aux affaires européennes et internationales au ministère du Travail, des Affaires sociales et de la Santé. Cyril Cosme est diplômé de Sciences Po Paris et de l’Ecole Nationale d’Administration (Promotion Marc Bloch, 1997).

MICHEL LEDOUX

Avocat à la Cour d'Appel de Paris, fondateur du cabinet Ledoux & associés

« Intervenant depuis plus de 30 ans sur le contentieux des AT/MP, je croise au quotidien des drames liés au non-respect des règles d’hygiène et de sécurité. Les sanctions et les condamnations ne suffiront jamais à éradiquer les atteintes à la santé physique et mentale des travailleurs. Seule une (r)évolution culturelle permettra d’aller aussi vite et aussi loin que possible. Je souhaite participer à cette évolution. »

Avocat à la Cour d’Appel de Paris, Michel est également fondateur du cabinet Ledoux & associés, expert en santé et sécurité au travail.

OLIVIER BACHELARD

Professeur emlyon business school, co-directeur de la chaire santé mentale des dirigeants de TPE-PME – Malakoff Humanis

« La santé au travail est une problématique à fort enjeu pour les salariés comme pour les entreprises. La fondation 4121 est un lieu d’échange, de travail transdisciplinaire qui réunit chercheurs, praticiens et institutionnels de manière opérationnelle et neutre au service de la performance durable tant humaine, sociale qu’économique des entreprises et organisations. »

Professeur à emlyon business school, Olivier est Psychologue du travail et Docteur habilité à diriger des recherches (HDR). Il est co-Directeur de la chaire santé mentale des Dirigeants TPE-PME – Malakoff Humanis et co-responsable du double diplôme M2ERM (Etudes & Recherche en Management).

JEAN-FRANCOIS NATON

Conseiller du CESE et militant syndical, ancien président de l’institut national de recherche et de sécurité (INRS)

« J’ai rencontré Vincent lors de la sortie de son livre. Une belle rencontre au cours de laquelle Vincent est venu confirmer que nos combats pour le Travail n’étaient pas vains. Un moment suspendu pendant lequel s’est confirmé que ce en quoi tu crois intensément et qui est au centre de ton engagement militant – la centralité du travail, le pouvoir d’agir, le devoir d’écoute – est partagé. Aussi lorsque Vincent m’a demandé de participer à la réflexion pour aller plus loin, j’ai dit oui. »

Jean-François est militant syndical, conseiller du CESE. Il a auparavant dirigé le pôle Travail/Santé/Protection sociale de la CGT.

STEPHANE SEILLER

Ancien Directeur des Risques Professionnels à l’Assurance Maladie

« Ecouter les salariés pour améliorer leur sécurité et leur santé au travail, cela parait de bon sens…Démontrer par l’exemple que de nombreuses entreprises mettent en œuvre cette écoute et obtiennent des résultats tangibles, c’est le projet de cette fondation auquel je crois. »

Haut fonctionnaire, Stéphane a occupé de nombreuses fonctions dans le domaine de la protection sociale, ces 25 dernières années, notamment en lien avec la santé et les risques professionnels.

Hervé Lanouzière

Directeur de l’Institut National du Travail de l’Emploi et de la Formation professionnelle (INTEFP)

« L’expérience montre que de très nombreux accidents et pathologies professionnels trouvent leurs racines dans le déficit de dialogue entre ceux qui prescrivent le travail et ceux qui l’exécutent. Le Projet 41-21 va permettre de déployer à grande échelle, le dispositif dont nous avions besoin pour amorcer une véritable dynamique de prévention. La perspective de contribuer à son comité d’évaluation est à ce titre particulièrement stimulante ! »

Membre de l’IGAS depuis 2017, Hervé a auparavant été directeur de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT). Il a par ailleurs occupé plusieurs postes en administration centrale, ainsi que des fonctions de coordination de la santé et sécurité au sein d’un groupe industriel.

Pascal Jacquetin

Ancien directeur adjoint de la direction des risques professionnels de la CNAM

Ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique (X80) et de l’Ecole Nationale Supérieure des Pétroles et Moteurs (ENSPM, Raf84), Pascal a commencé sa carrière dans l’industrie du pétrole et de la chimie, et l’a poursuivie dans un cabinet de conseil. Puis il a rejoint l’AFNOR où il a notamment dirigé le Service Equipement Industriel. Il a rejoint la CNAM en 2000, et sa Direction des Risques Professionnels en 2005, pour d’abord diriger le Département Prévention des Risques professionnels en charge de l’animation du réseau des CRAM. Il a notamment été en charge du pilotage de la mission statistique de la direction, et de la représentation de la CNAM dans diverses instances (COCT, Commissions Etude et Recherche de l’INRS, EUROGIP, RNV3P (ANSES)…).

J’ai décidé de rejoindre Le Projet 41-21 pour mettre à disposition du cette belle initiative, mon expérience d’évaluation des politiques publiques, qui sera certainement très utile dans le cadre d’une Fondation telle que celle conçue par Vincent Baud

Vincent Baud

Président du Projet 41-21 et fondateur du cabinet Master

Je m’appelle Vincent Baud. Je viens d’un village agricole de Franche comté, et après avoir été ouvrier, chef d’équipe, directeur d’usine, j’ai découvert sur le terrain la puissance et l’exigence de l’écoute des travailleurs dans le management des équipes, ce dont personne ne m’avait jamais parlé ! Cela m’a tellement passionné que je suis devenu professeur associé de management participatif à Aix Marseille Universités. C’est en intégrant la Direction des Risques Professionnels de la CARSAT que j’ai découvert la Santé et la Qualité de Vie au Travail (S&QVT). Je me suis alors rendu compte que les démarches sécurité en place en entreprise étaient souvent plus « subies »…

Vincent Baud

Président du Projet 41-21 et fondateur du cabinet Master

1. Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Vincent Baud. Je viens d’un village agricole de Franche comté, et après avoir été ouvrier, chef d’équipe, directeur d’usine, j’ai découvert sur le terrain la puissance et l’exigence de l’écoute des travailleurs dans le management des équipes, ce dont personne ne m’avait jamais parlé ! Cela m’a tellement passionné que je suis devenu professeur associé de management participatif à Aix Marseille Universités. C’est en intégrant la Direction des Risques Professionnels de la CARSAT que j’ai découvert la Santé et la Qualité de Vie au Travail (S&QVT). Je me suis alors rendu compte que les démarches sécurité en place en entreprise étaient souvent plus « subies » par les travailleurs que « choisies » par eux, alors qu’elles ne cherchaient qu’à les protéger. On leur expliquait quelles mesures prendre, quelles procédures respecter mais on les écoutait peu pour débattre avec eux des réponses à apporter à tout ce qui les empêchait de bien faire et bien vivre leur travail. Tout le sens et l’efficience du fameux message « votre sécurité est notre priorité » en était donc fortement discrédité.

J’ai donc expérimenté dès 2002 les premières démarches de prévention « par l’écoute » basées sur le cycle : écouter – évaluer – agir, qui ont donné des résultats considérables en termes de baisse des accidents du travail, de l’absentéisme et des Risques PsychoSociaux. Devant leur succès, j’ai été nommé correspondant national des politiques S&QVT des enseignes pour les CARSAT. Après 10 ans dans cette institution, j’ai fondé à Marseille le cabinet MASTER (pour MAnagement de la Santé au Travail par l’Ecoute), qui conseille et accompagne toutes les organisations dans l’amélioration de leur niveau de S&QVT. Par ailleurs, je me suis formé à l’intelligence artificielle auprès du Massachusset Institute of Technology pour intégrer le « travail numérique » dans nos démarches de prévention.

2. Peux-tu nous expliquer comment t’es venue l’idée du Projet 41-21 ?

Tout part du livre « LA QVT – En finir avec les conneries » que j’ai écrit après plusieurs Tribunes dans « le Monde », pour faire le constat du management actuel de la S&QVT, en expliquer les origines et en dresser les perspectives. L’écoute des travailleurs y occupe une place centrale. J’ai été impressionné du retentissement qu’il a connu : retours des lecteurs, articles dans de grands médias, lancement d’une série de webinaires avec Inforisque.fr… jusqu’à la reprise de ses concepts et propositions dans le guide « Entreprises mondiales et bien-être au travail » coordonné par l’Ecole Nationale Supérieure de Sécurité Sociale, avec l’appui de l’Organisation Internationale du Travail.

Suite à cet élan d’intérêt, j’ai lancé l’idée d’un « Tour de France de la QVT » pour débattre de ce sujet au plus près des gens concernés, qui a réuni en 1 an plus de 1 300 personnes sur plus de 22 étapes partout en France. C’est lors de ces échanges que beaucoup m’ont dit : « on croit à votre vision de la S&QVT, mais concrètement, comment faire pour y arriver ? ». J’ai alors voulu apporter une réponse à cette expression de besoin du « bon chemin vers le bon objectif » en proposant à de grands acteurs de la S&QVT de me rejoindre dans cette initiative. Et ils l’ont fait ! Nous avons donc décidé de lancer un projet de recherche unique en son genre pour que 1 000 entreprises, de toutes tailles et tous secteurs d’activité, puissent engager une démarche structurée où l’écoute des travailleurs y serait centrale, afin d’en évaluer les bénéfices sur leur santé, celle des dirigeants et de l’entreprise. 

Pour affirmer son intérêt général, nous l’avons placée sous l’égide d’une fondation par fonds de dotation, à but non lucratif, pour un projet « plus grand que nous ».

3. Pourquoi le choix de ce nom Projet 41-21 ?

C’est en référence à l’article L 4121-1 du Code du travail, qui place sous la responsabilité de l’employeur la protection de la santé physique ET mentale de ses travailleurs à égalité de traitement, ce qui est l’objectif à terme. Et c’est aussi en référence à notre volonté de faire de l’écoute des travailleurs le premier principe général de prévention à l’article L 4121-2 de ce même code. Voilà pourquoi ce nom, dénominateur commun de ces deux articles, s’est tout de suite imposé !

4. Quelles sont tes ambitions à moyen et long terme avec le Projet 41-21 ?

Je sais que cela peut paraître totalement utopiste, voire naïf, mais notre ambition à long terme est de faire une si « belle et grande » démonstration de l’efficacité d’une démarche associant les travailleurs aux décisions qui les concernent, qu’elle fasse école et se démultiplie comme un nouveau modèle de management devenu socialement responsable, dans les faits. En d’autres termes, changer le travail tel qu’il s’organise aujourd’hui, par la S&QVT.

5. Si tu voulais convaincre en une phrase de rejoindre cette belle aventure, quelle serait-elle ?

Si vous aussi, vous croyez que l’attractivité, la performance et la S&QVT des entreprises sont liées par un dénominateur commun : l’écoute de celles et ceux qui font le travail, alors rejoignez-nous. Vous rejoindrez un programme ambitieux, novateur et avant-gardiste, autour d’un nouveau modèle de management construit avec les salariés et non pour eux ! ».